Sonya BUTERA
Médecin dentiste responsable du service médico-dentaire des institutions de Lavigny, de l’Espérance et de Perceval et de l’hôpital de neuro-réhabilitation de Lavigny (pratique consacrée aux patient.e.s à besoins particuliers)
- Master en Management
- Doctorat en Médecine dentaire préventive
- Licence en Psychologie
- Conseillère communale à Crissier (2006-201)
- Présidente du Conseil communal (2016-2017)
- Membre de la Commission de recours en matière d’impôts (2013-2016)
- Membre de la Commission des Finances (2011-2014)
- Membre de la Commission de Gestion (2006-2011);
- Suppléances de la Commission des pétitions & du groupe de concertation PDi
- Membre du comité du PS de l’Ouest lausannois
- Commission thématique “santé” du Parti socialiste vaudois
- Bénévole aux Cartons du coeur de l’Ouest lausannois
- Membre du Conseil de la Fondation Echaud à Cugy
- Membre du Conseil de Fondation de Pro-xy, Fondation suisse pour les proches-aidants
- Membre du comité de l’Association pour la prévention, l’aide et les soins à domicile dans l’ouest lausannois (APREMADOL)
- Membre du regroupement écologiste et social pour Crissier (RESOC)
- Membre du Comité de RoMédCo
- Médecin dentiste responsable du service dentaire des Institutions de Lavigny, de l’Espérance & de Perceval, et de l’Hôpital de Lavigny.
- Médecin agréée à l’Hôpital de Marges (EHC)
- Membre du Conseil de la Fondation Echaud (Cugy)
- Membre du Conseil de Pro-XY, Fondation suisse pour les l proches-aidants (Lausanne)
- Membre du Comité de RoMédCo, Association romande pour le développement et l’intégration des médecines complémentaires (Lausanne)
- Membre du Comité de L’APREMADOL (Renens)
La crise COVID a amplement démontré l’importance d’avoir un Etat social fort doté d’un service public efficient. A la veille des élections cantonales de 2022, les défis auxquels sont confrontés les pouvoirs politiques restent nombreux, les enjeux de ces élections en sont donc d’autant plus grands.
Ce printemps, la population vaudoise a l’occasion de se choisir une députation et un Conseil d’Etat désireux de surmonter toutes les retombées sociales, économiques et sanitaires de la crise COVID, sans laisser qui que soit au bord du chemin.
Si le système sanitaire vaudois a su faire face au COVID; la crise a toutefois révélé l’étendue des besoins socio-sanitaires de nos ainé.e.s et mis en évidence la nécessité de renforcer l’appui public du système de santé cantonal (maintien à domicile, soutien des proches-aidants, planification hospitalière, caisse publique cantonale… ), ainsi que l’existence de carences dans l’éducation à la santé et dans la prévention. La recherche doit également être mieux soutenue.
La résolution des effets directs et indirects de la crise sur l’économie et l’emploi reste au centre des préoccupations. Outre les aides immédiates, purement financières, il faut également envisager des solutions plus durables, déployant des effets à long terme. L’une des pistes est la formation, notamment par la consolidation des mesures de transition et d’insertion professionnelles, ou par le renforcement de l’offre en formation, tant initiale que continue, à l’intention des jeunes et moins jeunes mis en difficulté.
Par ailleurs, les vaudoises et les vaudois de tout âge attendent également des réponses concrètes aux inquiétudes manifestées en relation avec l’environnement, ainsi qu’aux revendications clairement exprimées lors des grèves féministes. L’urgence climatique, la durabilité, les violences sexistes, les discriminations ne sont que quelques-uns des autres thèmes pour lesquels le Conseil d’Etat 2022-2027, devra trouver un appui solide et constructif au sein de la députation.
Depuis mon élection au Grand Conseil en 2012, je défends des services publics fiables et accessibles afin d’assurer à l’ensemble de la population vaudoise une qualité de vie agréable à tout âge. Je suis d’autant plus motivée pour cette législature à venir que dès les premiers jours du semi-confinement et tout au long de ma Présidence du Grand Conseil, des vaudoises et vaudois de tout âge m’ont confié leurs inquiétudes quant à l’avenir : emploi, formation, santé…
Or, mes mes deux principaux domaines de compétence politique sont justement la formation et la santé, ainsi mon expérience de députée s’avérera certainement utile pour relever plusieurs défis de la prochaine législature. Ainsi, en cas de ré-élection, je continuerai à m’engager en faveur d’un système de formation efficient, inclusif, égalitaire et respectueux de la diversité; à garantir l’accès à des soins de qualité, abordables et de proximité et à veiller à ce que nos ainé.e.s, ou toute autre personne dont l’autonomie est réduite, puissent, s’iels le désirent, rester confortablement et aussi longtemps que possible à domicile.
Née au Canada et arrivée en Suisse en 1972, j’ai grandi dans un quartier populaire à Genève et suis domiciliée dans l’ouest lausannois depuis 2005. Je suis mariée et mère de trois enfants désormais adultes.
A la fin de mes études, j’ai travaillé en tant que médecin dentiste à l’Université et à l’hôpital de psychiatrie puis, j’ai dirigé la clinique dentaire scolaire de la commune de Renens pendant près de 4 ans et demi.
Depuis 2005, je suis responsable du service médico-dentaire de l’Institution de Lavigny qui est essentiellement dédié à la prise en charge de patient.e.s avec des besoins particuliers : des personnes en situation de handicap mental, présentant des troubles psychiques, en séjour de neuro-réhabilitation (suite à un AVC ou un accident de la route, par exemple) ou hospitalisées à l’hôpital de Morges.
Mon engagement politique a débuté avec mon arrivée à Crissier en 2005. J’ai siégé pendant 13 ans au Conseil communal crissirois que j’ai eu l’honneur de présider en 2016-2017. En 2012, j’ai été élue au Grand Conseil où je me suis surtout préoccupée de sujets relevant de la politique socio-sanitaire cantonale ou liés à la formation.
Après avoir repris la Présidence du Grand Conseil au pied levé en janvier 2020, suite à la démission de mon prédécesseur, j’ai assumé cette fonction pendant 18 mois, avec la responsabilité de gérer l’organisation des travaux parlementaires et des débats au paroxysme de la période COVID (situation extraordinaire de 2020, puis situation particulière pré-vaccination fin 2020 et début 2021). J’ai notamment choisi de prioriser les objets utiles à la relance économique (infrastructures, assainissements immobiliers, tourisme, etc.) et à optimiser le temps des séances plénières de manière à récupérer le retard accumulé dans le traitement des objets par le Grand Conseil.
Pendant les 18 mois qu’ont duré ma Présidence, j’ai eu le privilège de collaborer très étroitement avec le Conseil d’Etat dont le travail indéfectible en situation de crise doit être salué. Les Conseillères d’Etat sortantes, je peux en témoigner de première main, méritent amplement la reconduction de leurs mandats.
Mes connaissances médicales et scientifiques, mon expérience parlementaire et mon pragmatisme, le tout porté par mon système de valeurs profondément ancré à gauche